Q : J’ai un ami qui parle souvent sur l’honneur des gens. Je l’ai conseillé, mais en vain. Il semble que cela soit devenu une habitude chez lui. Quelques fois, il fait cela dans une bonne int
R : Parler de l’honneur des musulmans en des termes qu’ils détestent est un acte blâmable, une médisance et un grand péché, conformément à la parole divine :
« Et ne médisez pas les uns des autres. L’un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ? (Non !) Vous en aurez horreur. Et craignez Allah, car Allah est Grand Accueillant au repentir, Très Miséricordieux. »
et au hadith rapporté par Abû Hurayra, qu’Allah l’agrée, dans Sahîh Muslim, où le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, dit :
« Savez-vous ce qu’est la médisance ? »
Ils dirent : « Allah et Son Messager le savent mieux ». Il dit :
« C’est dire de ton frère ce qu’il déteste qu’on dise de lui. »
Ils dirent : « Ô Messager d’Allah, et si ce que je dis est vrai ? ». Il dit :
« Si ce que tu dis est vrai, c’est une médisance, et si ce n’est pas vrai, c’est un mensonge. »
Dans un autre hadith authentique, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, durant son voyage nocturne, a vu des gens avec des ongles en cuivre en train de se griffer le visage et la poitrine. Il demanda qui ils étaient à Jibrîl, qui lui répondit : « Ce sont ceux qui mangeaient la chair des gens et les déshonoraient. » Le savant Ibn Muflih dit que sa chaîne de transmission est authentique, et Abû Dâwûd a rapporté avec des chaînes de rapporteurs fiables, un hadith selon Abû Hurayra, qu’Allah l’agrée :
« Parmi les grands péchés, il y a le fait de dire du mal sans raison, de l’honneur d’une personne musulmane. »
Il t’incombe et ainsi qu’à tous les musulmans de s’éloigner des assemblées où l’on médit des musulmans, et de conseiller ceux qui font cela et de réfuter leurs actes, conformément au hadith prophétique :
« Quiconque voit un acte blâmable, qu’il le combatte avec sa main ; si cela ne lui est pas possible, que ce soit avec sa langue ; et si cela encore ne lui est pas possible, que ce soit avec son cœur, et ceci est le minimum imposé par la foi. »
S’ils n’obéissent pas, il faut quitter leur assemblée, et ceci est la meilleure façon de réfuter leurs actes. Qu’Allah améliore la situation des musulmans et les aide à réaliser leur salut et leur bonheur dans la vie ici-bas et dans l’au-delà.
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Fatwa du Comité des Grands Savants
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Tome 2 page 946
Ahmad (3/224), Abû Dâwûd dans le chapitre du comportement (4878) avec une bonne chaîne de rapporteurs, selon Anas, qu’Allah l’agrée.
Abû Dâwûd dans le chapitre du comportement (4876), Ahmad (1/190). Hadith dont la chaîne de rapporteurs s’arrête à Abû Hurayra, mais dont on présume qu’il remonte au Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, vu son contenu qui fait partie des choses qu’un Compagnon ne peut pas rapporter de lui-même.